Archives sonores de Saône-et-Loire

Collectés depuis 2006, les fonds audiovisuels proviennent de services ou organismes dépendant du Conseil général, ou encore d’associations et de particuliers (historiens, chercheurs et amateurs), produits de leurs recherches et activités. Ils illustrent la vie culturelle, historique et politique du département.

En ligne depuis 2014.

Entretien avec Françoise Réty, attachée territoriale de conservation du patrimoine aux Archives de Saône-et-Loire, dans le cadre du Forum des archivistes en 2016

Archiphone vous a permis de diffuser de nombreuses heures d’archives sonores : quel regard portez-vous sur cet outil de diffusion ?

Ce produit souple et adaptable nous permet de traiter et diffuser du son. Jusqu’alors ce type d’archives n’était pas traité et exploité, faute d’outils adaptés à nos besoins. Archiphone prend en compte les normes et les modes de travail des archivistes et permet de décrire et d’indexer des fonds par niveaux, mais aussi de séquencer, documenter ces archives très particulières et de les diffuser via des matériels mobiles. Ces publications sonores très diversifiées nous permettent de toucher un autre public et de montrer une facette de notre métier différente de l’image « vieux papiers » qui persiste encore.

L’accès à ces fonds via les tablettes et les smartphones nous laisse également imaginer d’autres utilisations possibles : création d’audio-guide pour des expositions ou enrichissement de parcours d’interprétation dans des villes ou villages… Le problème actuellement n’est plus l’outil, mais le temps et les moyens humains pour mettre en œuvre ces beaux projets !

Quelles ressources souhaiteriez-vous mettre à disposition à l’avenir?

Bien évidemment, nous allons continuer à diversifier au maximum les ressources sonores en ligne pour montrer la grande richesse de nos fonds. Après des extraits d’une scène musicale de jazz locale, des délibérations de l’assemblée départementale, des témoignages sur la Deuxième Guerre mondiale et sur la vie et des métiers aujourd’hui disparus, nous travaillons maintenant sur d’autres thématiques et poursuivons une politique de collecte active, légitimée par la mise en valeur active de ces documents.

L’idéal pour l’avenir, serait de pouvoir mettre en ligne son, films et vidéos. Nous aurions ainsi une gamme complète à proposer aux internautes.

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