Archives départementales de la Haute-Vienne
Ce site est composé de quatre rubriques principales :
- Venir : toutes les informations pratiques pour préparer sa visite.
- Rechercher : plus de 10 000 pages d'instruments de recherche en ligne, des fonds d'archives numérisées, des outils pour faciliter la recherche...
- Découvrir, apprendre : des ressources pour les élèves et les enseignants, des expositions virtuelles, des parcours de découverte des documents précieux ou insolites, une initiation à la paléographie...
- Gérer vos archives : un espace de conseils et de ressources dédié aux producteurs d'archives publiques et propriétaires d'archives privées.
En ligne depuis 2015.
Entretien avec Pascale Marouseau, directrice des Archives départementales de la Haute-Vienne, et Anne Gérardot, directrice adjointe des Archives départementales de la Haute-Vienne, dans le cadre du Forum des archivistes en 2016
Votre site est entièrement décliné pour les supports mobiles. Était-ce une priorité ?
Nous disposions depuis 2003 d’un site techniquement et graphiquement vieillissant. En 2014, il est apparu prioritaire, compte tenu de notre arrivée tardive sur le « secteur » de l’état civil en ligne, d’offrir au public un site entièrement « responsive design », adapté aux nouveaux modes de consultation sur supports mobiles. Nous avons donc porté une grande attention à ce point lors de la consultation, et le résultat est à la hauteur de nos attentes. On constate d’ailleurs que ce sont désormais près de 5 % des consultations qui se font par le biais de téléphones mobiles ou de tablettes, et cette proportion est certainement vouée à augmenter.
Vous avez choisi une nouvelle forme de publication de votre cadre de classement. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous avons effectivement fait le choix de ne pas présenter le guide du chercheur à partir d’une structuration en EAD, mais sous forme de pages web. Il est pour nous au cœur du site : l’enjeu est de faire connaître les fonds pas ou peu consultés et dont beaucoup ne seront pas mis en ligne dans un futur proche, c’est-à-dire 95 % de nos fonds…
Plusieurs facteurs sont intervenus dans ce choix. Le premier, technique, est dû à la version de notre logiciel d’archivage qui ne nous permet pas de travailler convenablement en EAD.
Ce choix est aussi pour nous la solution la plus simple pour reprendre et enrichir le guide existant tout en gardant une maîtrise complète de son rendu graphique et esthétique. Ce qui est à notre sens tout aussi primordial que la clarté pour « retenir » le public non-initié dans un domaine qui peut lui sembler austère.
Aujourd’hui, la quasi-totalité des instruments de recherche est disponible. Pour les archives contemporaines, nous utilisons le moteur de recherche à facettes d’Arkothèque qui permet une recherche aisée dans les versements au moyen de filtres (producteurs, thèmes…). Le guide du chercheur est bien entendu moins consulté que les fonds numérisés, mais on constate cependant qu’une frange notable du public l’explore et l’utilise pour préparer ses recherches. Nous avons d’ailleurs reçu de nombreux compliments sur sa clarté et sa simplicité d’utilisation.