Archives départementales de l'Aube
Le site des Archives de l'Aube dispose de nombreux fonds en ligne :
- État civil,
- Tables décennales,
- Registres matricules,
- Tables des successions et absences,
- Recensements de la population,
- Cartes postales…
… Mais aussi de jeux interactifs et d'expositions virtuelles :
- Les communes viticoles de l'Aube,
- Le chemin de fer dans l'Aube à son apogée, au début du XXème siécle…
En ligne depuis 2002.
Entretien avec Nicolas Dohrmann, directeur des Archives de l’Aube, dans le cadre du Forum des archivistes en 2016
Vous disposez sur votre site d’une série de cartes interactives de l’Aube. Dans quel cadre sont-elles utilisées ?
La première carte interactive a été développée dès 2003 pour accompagner l’exposition et le jeu Sceaux et usages de sceaux, pour permettre aux internautes de localiser les sceaux dans l’Aube et en Champagne et servir des supports aux ateliers pédagogiques. Les six autres cartes interactives créées depuis 2009 s’inscrivent dans cette même démarche : accompagner, enrichir et prolonger en ligne les principales expositions de la direction.
Votre site, le premier à utiliser Arkothèque en 2002, a fait l’objet d’une refonte considérable l’année passée : quel bilan en tirez-vous ?
Le bilan est très satisfaisant : le site, dont l’administration est désormais largement assurée en interne, est enfin accessible sur supports mobiles, ce qui n’était pas le cas pour sa précédente version. Il dispose également d’un moteur de recherche couvrant une grande partie des éléments en ligne, qui permet à l’internaute non familiarisé avec les cadres de classement et les arborescences informatiques de trouver aisément les informations recherchées. La maniabilité de la nouvelle version d’Arkothèque a permis de trouver une voie médiane, en proposant ces nouvelles fonctionnalités au sein d’une ergonomie ayant gardé ses codes visuels.
L’Aube se retrouve très bien positionnée dans l’étude du SIAF sur les sites d’Archives départementales. Comment l’analysez-vous ?
Cette position dans le « classement » des sites est une belle reconnaissance du travail effectué par les équipes des Archives depuis de longues années. Elle découle à mon sens de multiples facteurs : un site assez largement intuitif, et ce dès sa première version en 2002 ; une facilité d’accès à l’information, qu’il s’agisse des informations pratiques, de l’accès aux instruments de recherche et bien évidemment aux archives numérisées ; la qualité et la diversité des archives mises en ligne ; et enfin un véritable souci de l’esthétique, qui a parfois manqué dans d’autres sites institutionnels.