Archives départementales de Haute-Loire
La Haute-Loire possède un patrimoine écrit d’une grande richesse qui couvre plus de mille ans d’histoire. On se soucia très tôt en Velay de classer et de conserver les archives tant dans l’administration royale que chez les ecclésiastiques : en 1485, le chanoine Sigaud est mentionné comme étant le garde des archives du chapitre cathédral.
En ligne depuis 2011
Entretien avec Antoine Rahon, responsable du site internet des Archives de la Haute-Loire, dans le cadre du Forum des archivistes en 2016
Vous utilisez les modules collaboratifs d’Arkothèque : signets, annotation, Wiki… Quel en est le bilan ?
Nous avons souhaité, dès la conception du site Internet, accorder une place importante aux outils collaboratifs. Les internautes se sont rapidement emparé des « Signets » qui sont un réel succès. Les contributions ont été importantes dès l’ouverture (plus de 100 000 signets posés, soit plus de 450 registres totalement indexés). L’outil « Annotation » est très efficace, mais chez nous il passe encore principalement par la fonction d’import. Les membres d’une association locale de généalogistes consultent les images et créent des annotations que nous importons a posteriori (plus de 90 % des 130 000 annotations). L’outil « Wikitag » enfin est prometteur mais, encore plus que les deux autres, nécessite des évolutions techniques que nous sommes en train de mettre en œuvre.
Pour garantir le succès du collaboratif, il nous apparaît deux conditions : la solution technique mise à disposition des internautes contributeurs et la relation qu’entretient le service d’Archives avec eux. Le bilan du recours aux outils collaboratifs nous paraît très positif, avec une grande marge de développement, dépendant de ces deux prérequis.
Vous êtes totalement autonome pour la mise en ligne de vos fonds. Comment cela se traduit-il ?
Arkothèque permet, si le service utilisateur le souhaite, une grande autonomie dans la création et la mise à jour de fonds. Nous apprécions grandement de pouvoir sans délai faire aboutir « en interne » nombre de nos projets de mise en ligne. La prise en main d’Arkothèque est assez aisée pour que cette forme de liberté soit possible, et en cas de problème, l’équipe de 1=2 n’est jamais bien loin.
Bien sûr la contrepartie est une charge de travail à la hauteur de nos volontés de mises en ligne, mais c’est un choix que nous ne regrettons pas. L’important demeure à nos yeux la facilité d’accès aux fonds, ce que les retours des internautes nous laissent croire jusqu’à présent.