Archives départementales du Cher

Archives numérisées proposées : 

  • Registres paroissiaux et état civil
  • Recensement
  • Plans du cadastre
  • Rechercher par nom
  • Tables des registres matricules militaires
En ligne depuis 2013.

Entretien avec Xavier Laurent, directeur des Archives du Cher, dans le cadre du Forum des archivistes en 2016

Quels bénéfices attendez-vous de la mise en place de l’entrepôt OAI ?

En mars 2016, grâce à l’entrepôt OAI mis en place sur le site des Archives départementales du Cher, les données d’indexation déposées sur les registres matricules seront moissonnées par le « Grand mémorial ». Cette étape technique était indispensable à franchir pour participer à ce grand projet. La perspective de voir les Poilus berrichons recensés sur le portail national constitue un élément de motivation fort pour les annotateurs bénévoles, qui sont nombreux à s’être déclarés intéressés par la prise en charge de l’indexation exhaustive d’un registre depuis que cette idée a été lancée sur le site.

À terme, l’entrepôt OAI doit également ouvrir les portes d’autres portails comme le projet européen APEnet sur les instruments de recherche ou francearchives.fr développé par le SIAF.

Depuis la publication de vos archives numérisées, où en est la fréquentation de votre salle de lecture ?

En 2008, dernière année pleine d’ouverture de la salle de lecture sans site Internet et sans travaux sur le bâtiment, 1 163 lecteurs différents s’étaient inscrits pour 4 839 séances de travail. En 2013, première année d’exploitation du site Internet, 800 inscriptions étaient enregistrées pour 2 342 séances de travail. Le public est donc deux fois moins nombreux en salle de lecture, mais ceux qui font le déplacement sont des chercheurs aux curiosités plus variées, qu’il faut davantage accompagner dans la découverte des sources. Une fermeture hebdomadaire de la salle de lecture est envisagée pour dégager du temps pour d’autres missions. Il reste beaucoup à faire pour tirer toutes les conséquences du basculement du public de la salle de lecture vers Internet : numériser de nouveaux documents, en particulier ceux qui peuvent servir de clés d’entrée à d’autres fonds (répertoires de notaires, dépouillements laissés par des érudits), développer et rendre plus accessibles les instruments de recherche sur le site, proposer des contenus didactiques qui transmettent, avec toutes les possibilités techniques offertes par le développement d’Internet, les connaissances acquises par les archivistes sur les fonds qu’ils traitent. 

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